Concours, logements etudiants HQE.

Sur un terrain d’aspect triangulaire, le bâtiment s’articule autour d’un jardin débordant.
De par la volonté de créer un bâtiment sensible aux paramètres de l’environnement, le projet essaie de cultiver les symboles par l’utilisation de matériaux nouveaux, organiques, de nouvelles technologies et de leurs maîtrises mais aussi par un jeu de lumières, d’atmosphères particulières entre la relation du dedans et du dehors.    

Il se nourrit de matières lumineuses (soleil), de fraîcheur (vent) se protége du froid et du bruit, s’adapte à l’environnement, protége ses occupants, et s’ouvre en douceur sur l’extérieur.

Pendant tout la durée de sa vie, il utilisera la nature comme une nourriture limitant toute dégradation à son encontre.

Il se veut moderne, hétérogène et diversifié. Son squelette, fait de béton, lui assure sa force. Sa peau en verre, bois et métal le protége et le nourrit.
Sa forme faite de courbes, est la conséquence du croisement de la nature et de l’architecture (bio architecture)
Néanmoins, le bâtiment ne cherche pas se tapir ou à se laisser recouvrir par la végétation. Il possède sa propre identité et démontre que la nature peut être aussi un pourvoyeur de qualité, de beauté et de liberté. Sa forme, ses matériaux et ses couleurs, s’intègrent au végétal sans pour autant chercher à l’imiter.

Durant sa vie, il devra évoluer et s’adapter s’il veut survivre et il aura été conçu avec cette possibilité. Sa flexibilité devra satisfaire à ses différents utilisateurs.

Contrairement a ce que laisse croire son utilisation principale (offrir un logement à des étudiants) son objectif n’est en fait pas les enfermer mais de leur permettre de vivre dans l’espace donné tout en pouvant le quitter.

Nous souhaitons aussi faire jouer un rôle pédagogique au bâtiment auprès de ces jeunes en leur montrant l’importance de protéger la nature, et ce qu’elle donne pour leur permettre de vivre.

Sans cette nature, en effet, il ne peut vivre, à l’image de ses habitants qui donnent la vie, mais hélas, aussi parfois la mort !
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